Notre mission

Renaissance Numérique est un think tank indépendant dédié à la transformation numérique de la société. Il produit des éclairages sur les changements que cette transformation entraîne et œuvre à donner à chacun les clés de sa maîtrise.

La transformation numérique : un défi pour nos sociétés

Porteuse d’un pouvoir énorme, la transformation numérique bouscule les structures sociales, économiques, politiques de nos sociétés. Elle percute les chaînes de valeurs économiques, les interactions installées dans l’ère moderne, nos manières de faire société. À la fois équivoque, mouvante et rapide, cette transformation est éminemment complexe.

Elle offre la possibilité de redonner sa place au débat public et de renouveler la vie démocratique. Elle donne un nouvel élan à nos droits et libertés (d’expression et d’entreprendre, notamment). Elle offre une chance à l’Union européenne de reprendre sa place dans des marchés mondiaux déterminants pour l’économie de demain. En cela, la transformation numérique représente une opportunité immense et sans précédent, non seulement pour chaque citoyen, mais aussi pour l’Europe en tant que société.

Elle est cependant entrée dans un moment critique. Nos sociétés, nos pouvoirs (politiques, économiques), percutés par cette transformation, cherchent tantôt à la mobiliser à leur profit, tantôt à neutraliser le pouvoir que le numérique confère. Alors que le numérique est partout, les demandes d’exploitation ou de limitation de son pouvoir se multiplient. L’appel à la régulation est récurrent, et la nécessité de réinventer la gouvernance du numérique se fait de plus en plus prégnante.

Le défi de nos sociétés est d’intégrer cette transformation : d’en tirer le potentiel et les bénéfices, de se transformer avec elle, en réinventant nos logiques économiques, sociales et politiques, et en œuvrant collectivement à la limitation de ses potentielles externalités négatives.

Nicolas Vanbremeersch

Président, Renaissance Numérique

« Le numérique est tellement installé comme une force organisatrice de nos sociétés qu’il touche des intérêts vitaux, pose des questions considérables et complexes, et n’est plus simplement porteur de promesses ou de menaces. Il va falloir un surcroît d’effort à des acteurs de la société civile, dans les années à venir, pour aider à bien comprendre et peser ces sujets. Le mélange de convictions, de caractère, d’attachement au réel, et d’ouverture au neuf propre à Renaissance Numérique est nécessaire dans les débats complexes qui s’annoncent. »

Tous acteurs et citoyens d’une société numérique

Créé en 2007, Renaissance Numérique est né d’une double ambition :

  • considérer tous les maillons de la société comme des acteurs à part entière de la transformation numérique (les citoyens comme les acteurs publics ou privés) ;
  • et œuvrer à ce que tous puissent bénéficier des changements que cette transformation induit.

Le think tank cherche à éclairer cette transformation et à nourrir les décisions publiques et les stratégies d’acteurs qu’elle entraîne. Ce faisant, Renaissance Numérique vise à donner à chacun les clés de sa maîtrise.

Le think tank s’attache par ailleurs à proposer une vision de long terme, une stratégie autour de cette transformation.

Animer un débat public réinventé sur la transformation numérique

Chercher à éclairer la transformation numérique appelle de nouvelles manières de débattre et de dialoguer. C’est pourquoi Renaissance Numérique promeut l’organisation d’un débat libre, ouvert, le plus public et inclusif possible.

La transformation numérique mérite un débat de qualité, qui dépasse les logiques de représentations et les intérêts catégoriels. Au sein du think tank, cette ambition se traduit par la confrontation des expertises et des regards les plus pluriels possibles. Cette démarche vise également à faire entendre dans le débat public la voix de la société civile dans sa diversité.

En outre, la complexité, les paradoxes et les tensions que la transformation numérique engendre doivent être respectés. Les tentations de simplification, de réunion derrière des buzzwords ou de cadrages trop faciles, empêchent souvent la bonne appréhension des problématiques induites par cette transformation. Elles sont un obstacle à une gouvernance intelligente et utile du numérique.

Notre ambition est, au contraire, d’organiser un débat qui regarde loin et cherche profond. Alors que trop souvent, on gouverne, débat et régule dans l’urgence, nous portons une attention à la racine des sujets et à la profondeur des transformations à l’œuvre. Là où trop souvent règne la réaction, Renaissance Numérique introduit de la stratégie.

Assemblée générale 2022 de Renaissance Numérique

Nos axes de travail

Renaissance Numérique se pose comme un lieu de débat, de confrontation positive d’expertises et d’idées, sur des temps longs ou courts, dans des formats divers : événements ouverts ou fermés, notes, rapports, décryptages, interviews, tribunes, contributions…).

Le think tank nourrit le débat public en faisant émerger de nouveaux thèmes, en ouvrant de nouvelles perspectives, ou en recadrant des débats parfois mal nourris.

Nous concentrons notre action sur trois axes majeurs : société, économie et pouvoir.

Société

Nos nouvelles pratiques sociales et leurs médiations, nos nouvelles manières de débattre et de dialoguer, renouvellent et transforment nos relations. Elles modifient les structures et dynamiques de représentation, et la nature même de notre espace public. Ce faisant, la transformation numérique induit une nouvelle organisation de la société, de nouveaux usages, qui se font dans de nouveaux espaces. Dans ces espaces, les contenus, mais également nos interactions et nos identités, sont en perpétuelle redéfinition.

Renaissance Numérique souhaite nourrir la compréhension de la façon dont s’organise la société à l’ère numérique. À cet égard, nous visons à peser sur les manières dont nous pouvons co-construire cette société, et bâtir ces espaces communs, privés, au bénéfice de tous.

Économie

La transformation numérique de l’économie est à la source des nouvelles prospérités et dynamiques de nos sociétés. De nouvelles technologies, de nouvelles innovations, de nouveaux secteurs apparaissent et viennent bouleverser des chaînes de valeurs dans leur entièreté.

Renaissance Numérique contribue à la construction de visions et stratégies partagées, à la fois sur les transformations de secteurs clés (agriculture, santé …), et sur les nouvelles logiques de modèles économiques (plateformisation, etc.), pour anticiper les dynamiques des transformations et permettre à chacun de former des stratégies.

Pouvoir 

La transformation numérique de la société fait émerger de nouveaux rapports au pouvoir. Elle entraîne des rapports de force, des rivalités et des tensions inédits : entre les individus et l’Etat, entre l’Etat et les entreprises, entre les individus et les entreprises, entre individus, voire entre Etats eux-mêmes. Menacés, affaiblis ou renforcés, tous les acteurs de pouvoir, de médiation et de représentation, qu’ils soient publics ou privés, sont appelés à réinventer leur rôle et leur manière de faire.. De cette réalité découlent de nouveaux enjeux de régulation et de gouvernance.

Renaissance Numérique cherche à comprendre et caractériser les nouvelles dynamiques de pouvoir. Le think tank veille particulièrement à l’existence des garde-fous nécessaires au maintien des équilibres entre nos différents droits et libertés fondamentaux à l’ère numérique.

Qui finance Renaissance Numérique ?

Les financements de Renaissance Numérique sont essentiellement privés. Ils proviennent en majorité de la cotisation annuelle de ses adhérents, qui s’élève de 60 à 20 000 euros selon la nature de l’adhérent et son chiffre d’affaires ou budget (pour en savoir plus sur les modalités d’adhésion, consultez la page Adhérer à Renaissance Numérique).

Aucune cotisation d’adhérent n’excède 7 % des ressources du think tank, qui s’élèvent à un peu plus de 267 000 euros environ pour l’année 2021 (janvier 2021-décembre 2021). Des projets annexes, événements ou publications par exemple, peuvent faire l’objet de soutiens ou sponsoring ad hoc.

Réseaux et transparence

Renaissance Numérique est un membre historique du Collectif EducNum, initié par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) en mai 2013, et du comité d’organisation du Forum sur la Gouvernance de l’Internet (FGI) France.

Depuis 2020, Renaissance Numérique est également membre de l’Observatoire de la haine en ligne, rattaché au Conseil supérieur de l’audiovisuel (devenu Arcom). Découlant de la loi du 24 juin 2020 visant à lutter contre la haine en ligne, l’Observatoire est composé d’une cinquantaine d’acteurs (opérateurs de services numériques, associations, administrations et chercheurs). Il vise à mesurer et étudier les phénomènes de haine en ligne en France, afin de mieux lutter contre. Le think tank participe notamment activement au troisième groupe de travail de l’instance, dédié à l’analyse des mécanismes de diffusion de la haine en ligne et des moyens de lutter contre.

Renaissance Numérique est labellisé par le mouvement #JamaisSansElles, qui s’engage à promouvoir la mixité dans les événements publics. À l’occasion de la treizième édition du Forum des Nations Unies sur la gouvernance de l’Internet, le think tank a renforcé cet engagement en signant la Charte #JamaisSansElles pour les acteurs de la gouvernance de l’Internet,  qui vise à adopter une règle de conduite globale et générique pour l’égale reconnaissance et participation des femmes dans le numérique.

En accord avec sa démarche de transparence, le think tank est inscrit au répertoire des représentants d’intérêts de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) et au registre de transparence de l’Union européenne.


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